Listwa-mwen
Je m’appelle Samantha-Laury Henry, et j’ai fondé Annou Palé! en 2025 avec une conviction profonde :
💬 permettre au plus grand nombre de se réapproprier la langue créole martiniquaise, dans toute sa richesse, sa beauté et sa dignité.
J’ai constaté que beaucoup de personnes parlent créole, mais sans vraiment pouvoir le lire, l’écrire ou le comprendre pleinement. Souvent, il s’agit d’un créole très francisé, parfois hésitant, avec peu de repères solides.
Mon objectif est donc simple : accompagner chacun à améliorer sa pratique, à gagner en confiance, et à redonner au créole la place qu’il mérite dans nos vies — dans nos foyers, nos écoles, nos entreprises, nos communautés.
Le créole, c’est bien plus qu’une langue.
C’est une mémoire vivante, elle a été interdite, méprisée, mais transmise malgré tout.
C’est le fruit d’un passé difficile, mais aussi le symbole d’une reconstruction identitaire forte, d’une rencontre entre plusieurs mondes qui a donné naissance à une langue unique — et à une culture profondément créole.
Pour moi, le créole, c’est une vibration.
Une manière d’être, de vivre, de penser, de manger, de s’exprimer, de créer.
C’est une langue qui porte en elle toute une vision du monde.
À travers Annou Palé!, je veux partager cette vibration avec vous.
Que chaque mot créole parlé, lu ou chanté devienne un acte de transmission, de dignité et de fierté.
Nou ka palé kréyòl, é nou ni tout dwa fè’y briyé !

Vibration, écoute et partage
Chez Annou Palé !, l'ambiance est personnalisée, douce et pédagogique. Chaque semaine, je prends le temps de repérer les points à travailler par chaque élève, en lui demandant ce qu'il aimerait approfondir. J'utilise et varie les outils, et je favorise le lien entre élève et professeur pour que ce moment soit plus qu'un cours, mais un partage attendu avec impatience. Au-delà de l’apprentissage linguistique, ce que je souhaite transmettre, c’est une reconnexion à soi, à son histoire et à son identité. Mon objectif est que chaque étudiant, qu’il soit originaire de la Martinique ou non, puisse se sentir légitime d’apprendre, de parler et de valoriser le créole.